Voilier-JULIUS Voyager avec nous

Voilier-JULIUS  Voyager avec nous

Le Golf du Lion de long en large

En cette fin de moi de Mai et début Juin on est pas gâté avec la météo, des vents violents de la houle et pas beaucoup de jours très ensoleillés. Depuis notre départ de Collioure nous avons navigué vers l’Espagne en s’arrêtant le premier soir le long de la plage de Puerto de la SELVA. Nous avons mouillé l’ancre en bordure de plage un peu à l’écart de la ville, la nuit fut assez calme et nous avons profité pour allez visiter un peu la ville et le port, c’était le moment de retravailler notre Espagnol. Le lendemain matin nous avons repris notre navigation vers la Costa Brava, il fallut en premier passer le cap de CREUS et ce ne fut pas simple des creux de 2 mètres la houle au départ de face puis ensuite sur bâbord et au final dans le dos ce qui était le plus confortable, après quelques heures nous arrivons près du port de l’Escala dans la baie de ROSES. Je vérifie mes cartes et place mon ancre à 100m de la jetée du port en face de la plage en faisant attention de ne pas trop m’approcher des hauts fonds signalés sur la partie Ouest de cette plage.

 

J’installe l’annexe à l’eau et j’emmène la chienne avec moi pour faire ses besoins, Françoise se remet doucement du passage de CREUS ou elle à un peu souffert. La nuit sera assez calme mais les prévisions ne sont pas bonnes on annonce une très forte Tramontane, la houle amplifie on appel le port et demandons une place en escale. Nous resterons ici 4 jours coincés par ce mauvais temps, on en profite pour trainer en ville et faire connaissance d’une française charmante qui a ouvert son restaurant sur le front de mer depuis peu. Pendant ce temps un imprévu modifie notre projet de descendre plus bas sur les iles je dois revenir en France, un matin le vent est un peu plus calme mais les prévisions guère favorables, on essaye quand même, au départ tout va bien on traverse le golf de ROSES et plus on s’approche de CADAQUES et du Cap de CREUS, plus les conditions sont difficiles, un voiler français qui avait la même route que nous décide de rebrousser chemin, quelques temps après vu les conditions on en fait autant, on bifurque à l’Ouest et on longe la cote pour rester à l’abris de cette foutue Tramontane on se dirige ver ROSES et on demande a nouveau une escale au port, on y restera 3 jours à attendre des conditions acceptables pour remonter vers la France.

 

Pareil on occupera notre temps en petites ballades sur le front de mer et la ville . ROSES grouille de Français le coin est agréable et franchement parfois bien supérieur à des stations françaises, des poubelles partout des toilettes publiques nickel et des gens accueillants, le prix du port à ROSES pour un 10 m 20 euros jours, 29 à Escala, moins cher que chez nous et en plus avec une WIFI impeccable et un super service, par de bonnes conditions le mouillage près de la plage est autorisée, on reviendra.

 

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Plage de ROSES

 

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Voilier au mouillage devant ROSES

 

 

 

Vendredi 31 Mai la météo est enfin bonne nous quittons ROSES en direction GRUISSAN, on fera les 60 miles nautiques dans la journée en dix heures de navigation, cette fois le Cap de CREUS nous a laissé passer.

 

 

Nous resterons une journée à GRUISSAN, pour repartir le dimanche matin cette fois vers l’Est direction Marseille, le premier soir nous arrivons en face du Grau du Roi, mouillage le long de la plage à l’abri de la houle de Sud Est, ici les fonds sont hauts et on est obligé de mouiller au moins a 450 m de la plage, j’ai eu la flemme de monter le petit moteur sur l’annexe pour emmener ma chienne se promener et bien à la rame j’ai souffert et je me suis maudit, enfin c’est comme ça, la nuit sera calme, on repart au petit matin direction l’Est.

 

 

En cours de route on apprend que le collègue que l’on devait rejoindre ne sera pas là, en plus encore une fois la météo est désastreuse, houle, vent de face grisaille on pique se mettre à l’abri au port de Sainte Marie de la Mer, on en repartira le lendemain matin retour vers GRUISSAN avec une forte houle, mais heureusement cette fois le vent dans le dos, sans moteur 7 a 8 nœud de vitesse cela fait plaisir, mais la houle sera encore très forte, la chienne cherche un endroit ou se blottir, on s’arrête le soir au port du Cap d’Agde pas possible de continuer avec cette dépression, la météo prévoit une amélioration dans la nuit on décide de repartir au petit matin il nous reste 18 milles sois trois heures pour rentrer sur GRUISSAN et on sait que cela va encore se gâter dans l’après-midi. On avale nos 3 milles rapidement et on retrouve à nouveau notre place au port, c’est décidé on va se reposer quelques jours et entretenir le voilier avant de repartir vers de nouvelles aventures. En attendant on visite le coin est je vous met quelques photos pour le plaisir.

 

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L'étang de Gruissan

 

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Abri de berger en pierre séche

 

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Les salins, au loin la chaine des Pyrénées

 

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Une table d'orientation et la famille



07/06/2019
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